"J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire

mardi 30 novembre 2010

Le métier de Relaxologue

Un Relaxologue est un spécialiste professionnel des approches et méthodes de relaxation au sens large du terme.

Il accompagne ses clients à retrouver ou découvrir en eux des espaces de bien-être et de profonde détente, pour favoriser une rencontre authentique avec eux-mêmes,
les autres, la Vie...

Le Relaxologue propose à ses clients de se réapproprier la relation à leurs corps dans l'ici et maintenant, à développer l'écoute d'eux-mêmes (ressenti et sensoriel), à apaiser le mental et à l'utiliser positivement, à gérer leurs stress et états internes
négatifs ou limitants.

Il accompagne la personne à mettre cela en place dans le vécu de sa réalité quotidienne personnelle et socioprofessionnelle.

Il permet aussi à chacun de découvrir et explorer ses paysages intérieurs, à en utiliser les immenses richesses, et retrouver le sens du merveilleux de la vie... Ceci pour amener la personne à se remobiliser réellement dans le sens de son projet de vie et à ré-enchanter son existence tout en la vivant avec plus de fluidité et d'ouverture.

"Relaxer" est un verbe employé de nos jours dans le sens de "libérer un détenu". Métaphoriquement nous pourrions dire que le relaxologue favorise la remise en liberté des énergies et des potentiels bloqués ou freinés dans leurs expressions spontanées.

Les techniques employées par le Relaxologue sont des pratiques simples. Elles utilisent différentes méthodes de relaxation, de sophrologie, de conscience respiratoire, de travail psychocorporel, de techniques de visualisation mentale et créatrice, de toucher de détente et de bien-être, ainsi que d'autres pratiques encore… selon la spécificité de chaque relaxologue, de sa formation initiale, de ses compléments de formation, de ses compétences professionnelles et de ses qualités d'être personnelles.

Il utilisera aussi des outils d'expression de soi pour faciliter l'intégration de ce processus et aider à la mobilisation du potentiel évolutif et de la créativité de la personne (parole, dessin, écriture, mandalas, sons, mouvements, musiques, danse…).

Le Relaxologue est donc un praticien professionnel du développement personnel, du bien-être, de la santé, de la relation d'aide, de l'accompagnement individualisé, de l'animation de groupe et de l'ouverture au Transpersonnel… Il est aussi un pédagogue en ce sens qu'il transmet ses pratiques dans un souci d'autonomisation de la personne. Son travail porte sur l'accompagnement au ressenti et à la connaissance de soi, de son corps, de ses énergies, dans un but de gestion du stress et des émotions, de conscience affinée des vécus, et d'aide à retrouver du sens à sa vie par des approches douces de bien-être... et de favoriser ainsi la mise en place réelle de ces nouveaux acquis et changements dans la vie quotidienne de ses clients.

" Le XXème siècle a vu apparaître deux nouveaux groupes d'explorateurs :

- Les Astronautes qui mettent l'être humain au Cœur de l'espace.

- Les Relaxologues qui mettent de l'espace au Cœur de l'être humain "


Par les formateurs de l'école ISTHME

samedi 27 novembre 2010

Les relaxations psychanalytiques

La relaxation à induction variable

Les méthodes de relaxation peuvent être divisées en couvrantes et découvrantes. Les premières cherchent à obtenir une détente musculaire devant entraîner une mise au repos des tensions psychiques. Les secondes prennent en considération la problématique inconsciente du sujet et sa répercussion sur le corps: elles s'appuient sur le savoir psychanalytique. La relaxation à inductions variables appartient aux méthodes dites découvrantes. Le relaxateur doit faire partie d'une fonction soignante, doit avoir été analysé et subir une cure de relaxation. Si certaines règles sont à respecter, l'induction n'est jamais construite à l'avance, elle varie selon ce qu'éprouve le relaxateur et selon l'objectif momentané qu'il se propose. Une telle méthode entraîne une régression du patient qui lui permet de vivre des désirs exprimée sous forme de fantasmes et de se remémorer des traumatismes refoulés ou mis de côté. Le dire du relaxant va être influencé par des sensations ineffables, ce qui va rendre la parole plus vraie. En dehors de quelques contre-indications, l'indication à la relaxation repose plus sur la façon dont la maladie est supportée, les aléas de la relation soignant-soigné, l'état psychologique du malade que sur la maladie elle-même

Sapir

La naissance de la Relaxation dite Sapir, qui deviendra la "Relaxation à Induction Variable" puis Relaxation Psychanalytique, se situe autour des années 54/55 à Paris, dans le cadre de l'Hôpital Rothschild, à partir du "Training autogène" de Schultz. C'est depuis 1960 que la pratique de cette relaxation va faire école.

A la suite de Freud, les travaux de nombreux auteurs tels S. Ferenczi, D.W. Winnicott, Fr. Dolto... et dans un autre champ M. Balint, viendront alimenter et sous-tendre la théorie et la pratique des thérapeutes, tant en cure individuelle qu'en groupe.

Grâce à la formation psychanalytique des praticiens, la relaxation va de plus prendre en compte les manifestations de l'inconscient dans l'approche corporelle
qu'elle propose.

Le corps de chacun garde en mémoire son histoire. Les sensations corporelles permettent d'en retrouver les traces.

Dans la Relaxation à Induction Variable le psychanalyste-relaxateur, à travers les inductions verbales et tactiles, permet au sujet de se mettre à l'écoute de ses sensations, de les mettre en mots et de faire des liens avec son histoire. La sensation constitue ainsi une voie d'accès à l'inconscient. Le sujet est allongé. Le relaxateur propose dans un premier temps une induction verbale suivie d'une induction tactile. Dans un deuxième temps, le relaxant est invité à exprimer son ressenti.

http://www.areffs.net/relaxation%20psychanalytique.html



La "rééducation psychotonique" de Ajuriaguerra

C’est une technique de relaxation psychothérapeutique d’inspiration analytique où le thérapeute examine les résistances du patient lors des séances et les interprète en s'inspirant des théories freudiennes.

L’objectif se situe autant dans la relation à autrui que dans la détente musculaire : le but est une maîtrise tonico-émotionnelle en situation relationnelle et une meilleure intégration du schéma corporel.

J. de Ajuriagueria met l'accent sur l'importance d'un «dialogue tonique» dans la relation inter-humaine et souligne ainsi sur le mode du « transfert » freudien la place de la relation thérapeute-patient dans le travail de relaxation.

La « cure de rééducation psychotonique » passe par 3 étapes :

- dans une première étape, le thérapeute fait expérimenter au patient les techniques et les effets de la relaxation musculaire ;

- dans une deuxième étape, le thérapeute fait prendre conscience au patient des tensions qui persistent ou qui réapparaissent en cours de séance, renvoyant à des attitudes liées aux « mécanismes de défense » freudiens ;

- dans une dernière étape, le thérapeute aide le patient à utiliser l'apprentissage effectué en séance dans sa vie quotidienne, en maîtrisant les réactions de tension dans les situations qui les provoquent.

http://www.sophro.net/relaxations/ajuriaguerra.htm

lundi 22 novembre 2010

METHODES DE RELAXATION BERGES ET WINTREBERT

Relaxations adaptées aux enfants

Deux méthodes majeures peuvent être citées, celles de Bergès J. (Bergès J., Bounès M., 1985) et de Wintrebert H. (1986)

La méthode Bergès reprend les apports techniques de Schultz et d’Ajuriaguerra. Elle se pratique en cure individuelle ou en groupe. La prise en charge dure de six à un an, à raison d’une séance hebdomadaire. Il y a différentes phases :

- Phase de concentration mentale : « pense à un souvenir où tu t’es senti calme […], prends une photo ou une carte postale qui te plait et que tu trouves calme. » La consigne est répétée trois fois.

- Phase de rappel de son corps (en touchant les différentes parties du corps nommées) : « pense à ton épaule (toucher), à ton bras (toucher), à ton avant-bras (toucher)… »

- Détente neuro-musculaire : « Pense à ton épaule qui se repose, ton bras… (sans toucher) » « Maintenant je mobilise ton bras, ton avant bras, ton épaule… » (ces mobilisations permettent de resituer le corps de l’enfant
dans l’espace).

- Suggestion : « Tu sens ton corps lourd qui s’enfonce, tu le sens descendre vers le sol… »

- Reprise.

La méthode « activo-passive » de Wintrebert, que nous développerons plus en détail, tire son originalité du contact physique important entre le relaxateur et l’enfant.

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IV. Relaxation activo-passive de Henri Wintrebert

1) Présentation

Cette relaxation a vu le jour dans le jour dans le service de neuropsychiatrie de l’enfant de la Pitié-Salpêtrière, à la suite de travaux portant sur l’influence des mouvements passifs sur la vigilance (H. Wintrebert, 1959). En utilisant l’électroencéphalogramme (EEF), Wintrebert a montré la corrélation entre l’activité alpha (tracé de repos mental) et la décontraction qui se produit pendant le mouvement de relâchement musculaire, quand l’enfant abandonne toute participation et résistance. Cette activité alpha s’étendant jusqu’aux structures frontales d’où partent les voies motrices, le simple toucher du relaxateur sur le corps de l’enfant fait apparaître une onde : la « pointe du vertex ». Plus la relaxation progresse plus les « pointes du vertex » sont importantes. Cette méthode utilise donc largement le contact physique et induit une expérience quais « fusionnelle », un maternage qui fait partie intégrante du traitement. En effet, les inductions sont pour la plupart non-verbales. Le thérapeute cherche dans un premier temps une décontraction générale, ceci par les mouvements passifs de l’enfant : il effectue des mobilisations lentes, régulières et monotones au niveau d’un bras ou d’une jambe, jusqu’à disparition de toute résistance ou participation active. Dans un second temps, lorsque tout le corps a travaillé passivement, on passe à une phase plus active, l’enfant essayant de réaliser sa propre détente. Pour finir, l’enfant conserve son état de relaxation tout en retrouvant une certaine vigilance. Trois formes d’induction sont utilisées par l’auteur :

o Les inductions proprioceptives qui partent du mouvement et informent le sujet sur sa propre détente ;

o Les inductions tactiles, qui localisent les parties du corps ;

o Les inductions verbales, en nommant les différentes régions du corps et en suggérant certaines sensations (lourdeur, chaleur).

La relaxation permet l’apparition de phénomènes imaginaire (Wintrebert, 1968) : l’élévation, la descente, le tapis volant, la transformation en
animal, etc.

Ceux-ci peuvent symboliser les problèmes de l’enfant qui liquide ses conflits à travers leur expression. C’est pourquoi Wintrevert parle de « dialogue tonico-imaginaire » (1987). Il entrevoit la possibilité de prolonger cette relaxation par une psychothérapie donnant lieu à une mise en mot du matériel imaginaire qui surgit lors de la séance. Cependant, à la différence des méthodes qui s’affichent comme des « psychothérapies de relaxation » (Sapir, Ajuriaguerra), Wintrebert ne propose pas l’analyse du transfert ou des résistances comme une finalité. Pour lui la relaxation est une thérapie qui se suffit à elle-même : Son but est « d’aboutir à la liquidation des tensions intracorporelles qui se manifestent lors de la prise en charge de l’enfant, et des tensions extracorporelles dues aux difficultés de la vie courante, que l’enfant apprendra à résoudre en se détendant [… et …] que l’enfant arrive à l’utiliser dans les périodes critiques de sa vie » (1986). Afin de réaliser ces étapes l’auteur préconise une prise en charge d’une séance par semaine, pendant au moins une année scolaire.

2) Les différentes étapes de la méthode

Les premières séances sont consacrées à l’entretien et à l’observation de l’enfant.

o L’entretien préalable a lieu avec l’enfant et sa famille. Le recueil d’informations et axé autour des symptômes de l’enfant mais surtout de sa vie scolaire et familiale.

o Séance d’observation : « l’observation de l’enfant dans des situations psychomotrices variées doit permettre de déterminer sa typologie tonique, ses tensions neuromusculaires localisées ou généralisées. » (Wintrebert, 1987). Il fait l’étude de l’hyperexcitabilité et du maintien de la vigilance avec l’utilisation du métronome. A l’arrêt du tempo, l’enfant doit faire un mouvement : Wintrebert observe les anticipations, la stabilité ou l’instabilité posturale pendant l’attente. Il pratique l’examen du tonus afin de découvrir les tensions dans les membres, le tronc et le cou. Celles-ci s’expriment sous forme d’hypertonie, de paratonie ou même de catatonie. Wintrebert est attentif au tonus neurovégétatif qui exprime des tensions intériorisées et s’observe à travers des modifications du rythme respiratoire et cardiaque. Enfin, il étudie la maturation neuro-motrice et les aptitudes à structurer le temps et l’espace. En réalité, cette observation est un bilan psychomoteur.

Page 24 à 25


« RELAXATION THERAPEUTIQUES »

Marc GUIOSE

Editions : heures de France

vendredi 5 novembre 2010

Présentation de la méthode Vittoz

La méthode Vittoz : une rééducation psychosensorielle, un art de vivre.

Qui était le Dr. Roger Vittoz ?

Le Dr. Roger Vittoz, (Morges 1863-Lausanne 1925) pratiquait avec succès l'hypnose, apprise sous la direction du Professeur Auguste Forel. Mais cette méthode ne le satisfaisait pas, car elle ne permettait pas au malade de recouvrer sa pleine autonomie.

Il voulait donner au patient "les moyens de se guérir lui-même".

En 1906, il met au point sa méthode dite de "contrôle cérébrale" en découvrant les vibrations cérébrales, connues sous le nom d'onde Vittoz.

C'est cette découverte qui lui permettait de reconnaître un cerveau angoissé, fonctionnant mal, incontrôlé, d'un cerveau calme, contrôlé et "normal".

C'est grâce à cette vibration que le thérapeute pourra suivre l'évolution du patient tout au long de
la cure.

Contemporain des plus grands analystes, le Docteur Roger Vittoz a préféré, dans la thérapie qu'il a créée, s'intéresser au conscient. Elle n'est donc pas analytique.

Qu'est-ce que la méthode Vittoz ?

La Méthode Vittoz est une thérapie psychosensorielle dont la spécificité est la rééducation du contrôle cérébral. Il ne s'agit pas d'une autocensure rigide, du genre : "Je-me-contrôle". Il s'agit, tout au contraire, d'une faculté destinée à équilibrer le cerveau inconscient et le cerveau conscient.

La rééducation du contrôle cérébral est une méthode de synthèse et de restructuration: c'est-à-dire qu'elle vise à rétablir l'équilibre entre les deux principales fonctions du cerveau: La réceptivité (faculté que nous avons de recevoir par les 5 sens) et l'émissivité, (faculté d'émettre des pensées, paroles...) au moyen d'exercices simples et pratiques, que l'on intègre facilement dans la vie courante. Elle est fonctionnelle: elle redonne au cerveau sa souplesse, réactive les fonctions naturelles et ainsi permet de retrouver l'équilibre psychique. Cette méthode est basée sur le fait que le cerveau ne peut en même temps recevoir et émettre. Il suffit alors d'être en réceptivité pour mettre au repos l'autre fonction du cerveau: l'émissivité.

Ses étapes :

  1. Rétablir la réceptivité : Contact, état de présence à soi et à notre environnement.
  2. Pratiquer les actes conscients : Agir dans l'instant présent, sans intervention de la pensée.
  3. Contrôle de l'émissivité : Améliorer la concentration.
  4. Rééduquer la volonté : Libre choix, décision, "être".
  5. Vittoz psychique : Dénouer les émotions...

Le Vittoz est recommandé en cas de : stress, anxiété / angoisses, insomnies, problèmes de concentration, pertes de mémoire, difficultés scolaires ou préparation aux examens, spasmophilie, TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs)

Cette méthode est aussi efficace pour : se défaire de conditionnements lourds à porter, se sentir mieux et plus libre dans sa vie et dans son travail.

http://www.methodevittoz.ch/