Voltaire
mardi 18 septembre 2012
La rentrée en légèreté
Je trie mes désirs :
Faites un tableau en trois colonnes : les désirs naturels et nécessaires ; les désirs naturels mais non nécessaires et les désirs ni naturels ni nécessaires.
Trouvez des exemples dans votre vie pour ces trois types de désirs.
Puis posez-vous cette question : quel est le type de désir qui domine dans mon existence ?
Et n'oubliez pas : pour être vraiment heureux à la mode épicurienne, renforcez les désirs naturels et nécessaires, pratiques l'art de la simplicité.
vendredi 8 juin 2012
Latéralité cérébrale et rythmes ultradiens.
mardi 20 mars 2012
La méditation ? ! Pourquoi ?
mardi 7 février 2012
Le body-scan
Le body-scan est une méthode de relaxation qui conduit à la méditation.
C'est une étape préliminaire à la méditation, principalement si vous êtes fatigués, tendus, ou irrité, voire stressé.
Vous pouvez pratiquer cette technique allongé mais également assis.
Voici la procédure telle que proposait dans le livre cité en référence :
"Arrangez-vous avoir suffisamment chaud afin que votre corps puisse se détendre. Disposez un coussin sous les genoux si vous avez tendance à souffrir du dos. Allongez-vous sur le dos en adoptant une attitude qui vous permette de rester trente minutes sans bouger.
Veillez à ce que la colonne vertébrale soit droite et que la tête ne soit pas trop haute. Vous êtes allongé, les yeux fermés et entendez les bruits de votre environnement qui vont et viennent sans votre intervention. Laissez simplement tous les sons vous traverser.
Familiarisez-vous plus profondément avec la terre lors de chaque expiration. Votre regard rendre à l'intérieur de vous-même.
Percevez d'abord à quel endroit et comment votre corps touche le coussin et le sol. Votre corps se laisse complètement aller à la force d'attraction terrestre. En imagination, dessinez l'empreinte qu'il laisse sur le sol et le coussin. Où se trouvent les points de contact ? Sur les pieds, les cuisses, le dos, le bassin ? Percevez l'attitude des mains, des bras et l'inclinaison de la tête...
Faites un cliché intérieur de ce début et comparez à la fin de la méditation le cliché du début avec celui de la fin....
L'inspiration et l'expiration sont profondes et naturelles, et votre respiration - qui n'est pas influencée par vous - envahit tout l'espace.
Orientez votre attention vers le pied droit et percevez comme le talon touche le sol. Promenez-vous dans le pied et sentez comme le sang coule dans les veines jusque dans les orteils. votre pied est chaud et lourd. Si vous ne parvenez pas à sentir votre pied, sondez-le. La cheville du pied droit s'ouvre. Vous percevez la jambe qui touche le sol et la manière dont la cuisse repose. Le pied et la cheville de la jambe droite sont ouverts, de même que l'articulation de la hanche. La jambe droite allongée sur le sol est chaude et lourde car elle abandonne tout son poids au sol. Elle est suspendue tout simplement à l'articulation de la hanche. La région de l'aine s'ouvre donc également.
Votre attention se promène maintenant dans le pied gauche. Vous percevez à quel endroit et comment le talon gauche touche le sol. Vous explorez le pied gauche, percevez la plante et les différents orteils, le flux sanguin, la chaleur et le poids de votre jambe. La cheville gauche s'ouvre. Voyez si la jambe touche le sol et à quel endroit la cuisse entre en contact avec le sol. La cheville, ainsi que l'articulation du genou et de la hanche s'ouvrent. La jambe gauche est lourde et abandonne tout son poids au sol. La région de l'aine s'ouvre.
Vous percevez maintenant vos deux jambes qui pendent à partir du bassin. Le bassin repose comme une grande enveloppe sur le sol. Le plancher pelvien se détend, le bas-ventre devient mou et la zone de l'aine s'agrandit. Vous pouvez étendre vos organes internes à l'intérieur de toute l'enveloppe du bassin. Vous sentez comment le ventre bouge au rythme de la respiration et la manière dont le diaphragme s'étire et se contracte.
Explorez ensuite le bas du dos. A quel endroit du sacrum ressentez-vous une pression ? A quel endroit les lombaires sont-elles ou non en contact avec le sol ? Comment le bas du dos s'élargit-il ? Promenez-vous en remontant le long du dos à travers les dorsales. Quelles dorsales sont en contact avec le sol et lesquelles ne le sont pas ? Percevez la distance qui sépare les deux omoplates. Comment s'étendent les épaules sur le sol ? Laissez les épaules reposer plus lourdement encore au sol. Percevez la cage thoracique, l'espace entre les côtes qui évolue au fil de la respiration, le mouvement vers le haut et le bas de la pointe du sternum. Prêtez attention à l'inspiration et à l'expiration. Suivez le chemin de la respiration depuis les narines, en passant par la gorge et la trachée jusque dans les poumons et le ventre. A quel endroit du tronc percevez-vous le plus simplement en cet instant précis le mouvement respiratoire ?
Ne vous attardez pas sur les sensations, agréables ou non.
Votre attention se promène maintenant dans votre bras droit qui pend de tout son poids depuis l'épaule. Vous percevez les zones du bras et de l'avant-bras qui touchent le sol, et la manière dont la main droite repose au sol. Le coude et le poignet s'élargissent. Vous explorez les doigts les uns après les autres jusqu'à leur extrémité : le pouce droit, l'index, le majeur l'annulaire et l'auriculaire droit.
Puis vous passez au bras gauche. Percevez la manière dont il est suspendu à l'épaule et dont le bras et l'avant-bras reposent au sol. Le poignet et le coude s'élargissent. Tous les doigts s'abandonnent. Comment la main gauche repose-t-elle au sol ? Explorez-la... jusqu'au bout de chaque doigt.
Pour finir, percevez la manière dont la tête repose au sol et ses zones de contact. Vos cervicales touchent-elles le sol ? A quel endroit de l'occiput ressentez-vous une pression ? De quelle largeur est votre cou ? Percevez-vous souvent la zone du larynx ? La limite du crâne est-elle molle ? Le cuir chevelu et les muscles de votre visage sont-ils détendus ? Les globes oculaires reposent-ils profondément et mollement dans leurs orbites ? Percevez la zone des tempes et la mâchoire. Laissez la mâchoire du bas plonger de sorte que les lèvres s'entrouvrent.
Percevez la manière dont la langue s'élargit dans la bouche et les endroits où elle entre en contact avec les dents. Votre attention se porte maintenant sur votre corps tout entier. Percevez-le depuis la pointe des orteils jusqu'au bout des cheveux, devant et derrière. Tous les membres pendent, le tronc et la tête sont complètement abandonnés au sol. Votre corps est à cet instant absolument détendu.
[Promenez-vous dans le corps en direction inverse.]
Vous percevez toute la zone de la tête et vous détendez de nouveau l'articulation de la mâchoire et la limite du crâne. Vous sentez la manière dont les épaules reposent amplement au sol, comment le bras droit pend et l'endroit où il entre en contact avec le sol. Vous sentez le bras gauche pendre et l'endroit où il touche le sol. Vous sentez votre dos qui repose au sol, vous descendez le long des vertèbres en commençant par les cervicales. Vous percevez la distance qui sépare les omoplates et vous vous promenez jusqu'au sacrum.
Laissez le coccyx pendre et percevez le plancher pelvien qui s'amollit. Vous effleurez ensuite la devant du corps. Vous sentez le mouvement des côtes, le sternum, l'étirement et le relâchement du diaphragme. Vous détendez le ventre et ouvrez la zone de l'aine. La jambe gauche pend lourdement depuis l'articulation de la hanche. Vous sentez la cuisse et la jambe. Vous percevez le talon gauche au sol et la vie qui pulse dans chaque orteil. De même dans la jambe droite : vous la percevez qui pend depuis l'articulation de la hanche. A quels endroits la cuisse et la jambe touchent-elles le sol ? Comment percevez-vous le pied droit maintenant ? Sentez-vous chacun des orteils ?
Portez une nouvelles fous voter attention sur le corps tout entier, depuis le bout des cheveux jusqu'à la pointe des orteils et réjouissez-vous du fait que tous les organes et les cellules font leur travail sans que vous interveniez. Vous pouvez vous reposer sur le mouvement respiratoire. vous ondoyez au rythme de votre flux respiratoire comme sur un matelas aérien. Abandonnez-vous au rythme de la vie, dans le va-et-vient, dans l'étirement et le relâchement. Terminez cet exercice en prenant un cliché et comparez celui du début avec celui de la fin. Peut-être avez-vous remarqué au fil de cette promenade quelque chose que vous souhaitez absolument garder en mémoire? Prenez intérieurement note de vos impressions. Laissez-vous le temps de vous relever.
Étirez-vous largement et redressez-vous sur le côté en faisant des pauses afin de ne pas bousculer la circulation sanguine."
"Méditation" - M. Mannschatz - Éditions : Vigot - p.50 à 56
mardi 31 janvier 2012
Parallèle entre les 9 étapes de Yoga Nidra et l'échelle de Patanjali
Yoga Nidra est composé de 9 étapes, dont deux sont le fondement de cette méthode (la Rotation de la Conscience et le Sankalpa)
Voici les 9 étapes dans l'ordre :
1) La Transition de départ (T1)
2) Le Sankalpa (SK)
3) La Rotation systématique de la Conscience dans le corps (RC)
4) La Rotation de la Respiration (RR)
5) Les Paires d'opposé (PO)
6) Les Images Rapides (IR)
7) Les Images Symboliques (IS)
8) Le Sankalpa
9) La Transition de retour (T2)
Je vous propose maintenant de mettre en parallèle les étapes de Yoga Nidra et l'échelle de Patanjali ; effectivement comme vous le constaterez Yoga Nidra respecte une certaine logique que l'on retrouve dans la progression proposée dans le second chapitre des Yoga Sutra :
1) Yama ou relation aux autres => nous retrouvons cette relation à l'extérieure dans la transition 1 ou transition de départ.
2) Niyama ou hygiène de vie personnelle => nous pouvons constater que le sankalpa est une façon de développer une hygiène des images mentales entre autre. C'est une manière d'être en relation avec soi.
3) Âsana ou posture => c'est la partie corporelle du Yoga ; dans la rotation systématique de la conscience dans le corps, il est possible de vivre cette étape du corps.
4) Prânâyâma ou maîtrise du souffle => dans la rotation de la respiration, il est tout à fait possible de développer un souffle long et subtile comme le préconise Patanjali dans le Yoga Sutra.
5) Pratyâhâra ou maîtrise des sens => le travail des paires d'opposé permet de travailler les sens sans s'attacher aux sensations. Une belle occasion de vivre Pratyâhâra.
6) Dhâranâ ou concentration => l'évocation d'images rapides à visualiser le plus clairement possible, donne l'occasion de travailler la concentration mentale.
7) Dhyâna ou méditation => les images symboliques avec tout ce qu'elles véhiculent comme sagesse et enseignement sur le sens de la vie, le vrai centre de l'homme, l'univers... sont de belles occasions de méditer ou de s'ouvrir à la méditation.
8) Samâdhi ou contemplation => je préfère pour cette étape une "traduction libre et personnelle." Je nommerais cette étape le "bonheur sans condition." Je crois réellement que ce bonheur est d'atteindre "son coeur", le Soi véritable. Mais n'est-ce pas également de pouvoir le maintenir en action dans le quotidien ? Dans ce cas le retour vers l'extérieur, nourrit de la sagesse intérieure trouvée dans l'étape précédente, peut être une occasion de vivre, si ce n'est LE Samâdhi, de petits Samâdhi au quotidien.
mardi 24 janvier 2012
Quels sont les buts de Yoga Nidra ?
1) l'obtention progressive d'un bonheur sans condition (contemplation dans le texte)
2) diminution des causes de souffrance (que l'on peut comprendre comme diminution des causes de stress tel que nous les vivons aujourd'hui.)
Yoga Nidra, tout comme le travail du mandala ou des contes, est un chemin vers le coeur de soi même. Il est une porte ouverte vers la méditation.
Les buts de Yoga Nidra sont donc d'aider à éliminer les couches successives de scories de notre mental afin de nous amener au coeur de soi et de mettre en lumière notre Être véritable.
Un voyage commence toujours par un premier pas. La pratique régulière, même de courte durée vaut plus que pas de pratique du tout ou qu'une pratique irrégulière !
Alors commencez ou continuez à avancer vers le chemin qui vous mène au Soi, vous y trouverez la "musique du coeur du Monde" !
mardi 17 janvier 2012
Le yoga-nidra : dormir pour s’éveiller
Entretien avec Mathieu
« On enseigne le yoga nidra à partir de son monde intérieur, de ses tripes, des épreuves qu’on a vécues, il faut y mettre beaucoup de soi, autrement cela ne fonctionne pas. »
Quel sont les qualités requises pour enseigner le yoga- nidra ?
Il faut une grande humilité, ce sont vos élèves qui font tout le travail, vous êtes juste là pour les aider, un peu comme un maître- nageur qui apprend à nager. Il faut aussi bien sûr de bonnes bases en yoga (le maître nageur doit savoir nager), le goût des autres, enfin une bonne dose d’humour est recommandée.
Vous allez régulièrement en Inde, y avez vous reçu un enseignement de yoga-nidra ?
Bien sûr, j’ai fait mon premier voyage en Inde en 1972, j’ai été subjugué par le pays et depuis je tente d’y retourner tous les 2 ou 3 ans. J’ai travaillé le yoga-nidra avec Satyananda à Monghir et aussi à Bangalore, j’ai travaillé avec Gitananda, personnage pittoresque, à Pondichéry et avec beaucoup d’autres dont les noms ne vous diraient rien. Il existe de nombreuses écoles de yoga-nidra en Inde, les indiens utilisent le plus souvent le mot anglais «lying» pour désigner cette technique. Le lying de Swami Prajnanpad popularisé en France par Denise et Arnold Desjardins et Fréderic Leboyer est, selon moi, une des nombreuses formes de yoga-nidra.
Certains prétendent que l’enseignement du yoga-nidra est dangereux, on descend dans des états très profonds.
C’est vrai, mais le yoga postural, le pranayama ou la méditation sont aussi dangereux, ils entraînent vers les mêmes états. La vie elle-même n’est pas sans danger, si on veut vraiment vivre, il faut vivre dangereusement. Les vrais dangers ne sont pas au coin de la rue, ils sont au fond de vous.
Je vis à la campagne, un camion citerne me livre régulièrement du propane. J’ai demandé au chauffeur s’il n’avait pas peur de conduire avec, derrière lui, plusieurs tonnes de gaz explosif, il a répondu : «Vous savez, il y a tellement de systèmes de sécurité sur ce camion, qu’il est finalement beaucoup moins dangereux à conduire que ma propre voiture.» Il en va de même de la pratique du yoga-nidra. Il y a des systèmes de sécurité partout, on ne risque rien, à condition, bien sûr, de ne pas faire n’importe quoi et de respecter vraiment la technique sans tenter de jouer aux apprentis sorciers. Cela fait 38 ans que j’anime des séances et il n’y a jamais eu de problèmes. Par contre, durant la formation, lorsque les futurs professeurs encore inexpérimentés commencent a enseigner aux autres, il y a parfois des débuts de dérapages, c’est très pédagogique «ce qu’il faut éviter de faire» et je sais rattraper ce genre de situation.
Comment définiriez-vous le yoga-nidra ?
C’est amusant que vous me posiez cette question seulement maintenant ! Parce qu’effectivement la définition du «yoga nidra» est difficile à donner. On peut dire ce qu’il n’est pas : ce n’est pas une relaxation (même si cela relaxe), cela n’est pas une thérapie (pour reprendre l’exemple du maître nageur, on apprend à nager, on n’essaye pas de sauver de la noyade), etc. Le mot «nidra» signifie «sommeil», selon le yoga, il existe trois état de conscience, l’état de veille où vous êtes en ce moment, l’état de sommeil profond et l’état de sommeil avec rêves, ce dernier état est travaillé dans le svapna-yoga (qui fait parti du yoga-nidra). En yoga-nidra on tente de créer un quatrième état de conscience, où le corps dort alors que la conscience reste éveillée. Allongé sur un tapis c’est très facile à comprendre et plus clair qu’avec des mots comme ici.
Le problème de la définition du yoga-nidra est qu’elle évolue au fur et à mesure de sa pratique. Votre définition du mot va donc se transformer à mesure que vous changez vous-mêmes. Vous êtes personnellement et intimement impliqué dans cette définition. Vous faites partie intégrante de la perception et de l'expérience qu'est le yoga-nidra, aussi aucune définition objective ne peut être satisfaisante. La définition du mot "yoga-nidra" ne peut donc être que mouvante, elle évolue avec la pratique parce que cette pratique libère progressivement de toute étroitesse mentale, des superstitions, des dogmes et des croyances. Je viens de dire que le yoga-nidra n’était pas une relaxation, ce n’est pas tout à fait exact, si l’on prend le mot «relaxation» dans son sens premier qui est juridique. «Etre relaxer» s’est sortir de prison, c’est être libéré. Le yoga-nidra nous aide à nous libérer au sens où le yoga entend ce mot. La bonne définition du yoga-nidra sera celle qui vous libérera.
D’après un document Internet dont voici la référence :
storage.canalblog.com/42/53/504919/59555467.doc
http://www.livregroup.com/livres/doc/105200-yoga-nidra.html
mardi 10 janvier 2012
Les bienfaits du rire sur la santé
Le rire apporte de nombreux bienfaits à l’être humain, tant au niveau physiologique qu’au niveau psychologique ou même relationnel. En voici quelques uns :
Antidote au stress : Le rire est un des remèdes les plus efficaces, économiques et faciles à administrer contre le stress. Le rire assure une bonne oxygénation du sang, favorise la circulation sanguine, est un puissant relaxant musculaire. Grâce au rire, l’hypothalamus (à la base du cerveau) sécrète des endorphines, hormones à propriétés antalgiques qui réduisent les excès d’adrénaline et de cortisol générés par le stress.
Réduit l’anxiété, les états dépressifs, les insomnies : De nombreuses personnes souffrant de migraines, d’anxiété, d’insomnie ou de dépression ont constaté une amélioration de leur état. La plupart d’entre elles ont pu réduire le recours à la médication.
Renforce le système immunitaire : Le système immunitaire joue un rôle très important dans le maintien d’une bonne santé et la lutte contre les infections, les allergies et de nombreux cancers. Des études menées par des psycho-neuro-immunologistes ont démontré que des émotions négatives comme l’anxiété, la dépression ou la colère affaiblissent le système immunitaire du corps, et partant, réduisent sa résistance aux infections. Selon le Dr. Lee S. Berk de l’Université de Loma Linda (Californie, USA), le rire contribue à accroître le taux d’anticorps. Les chercheurs ont trouvé, qu’au terme d’une thérapie par le rire, il y a un accroissement d’anticorps (Immunoglobuline A) dans les muqueuses du nez et des voies respiratoires, ces anticorps étant reconnus pour leur capacité protectrice contre les virus, les bactéries et autres micro-organismes. Les effets positifs du rire sur le système immunitaire contribuent également à renforcer la résistance des personnes souffrant d’un cancer.
Exercice physique salutaire : Une séance de rire de 20 minutes apporte autant de vitalité et de sensation de bien-être qu’une séance d’aérobic ou de jogging, et cela sans transpirer. Selon le Dr. William Fry de l’Université de Standford (Californie – USA), une minute de rire équivaut à 10 minutes d’avirons. Le rire sollicite de nombreux muscles et provoque un massage des organes internes, particulièrement au niveau de l’abdomen.
Réduit la tension artérielle et les problèmes cardiaques : Des expériences ont montré une nette diminution de la pression artérielle après 10 minutes d’une séance de rire. Le rire améliore la circulation du sang et l’oxygénation du muscle cardiaque, réduisant ainsi le risque de formation d’un caillot.
Atténue la douleur : Le rire provoque la sécrétion d’endorphines dans le corps. Les propriétés antalgiques de ces hormones réduisent immédiatement la douleur. Un excellent témoignage des vertus du rire dans un processus de guérison est le livre « La volonté de guérir » de Norman Cousins, ancien rédacteur en chef du Saturday Review et victime à l’âge de 40 ans d’une forme de rhumatisme incurable et très douloureuse : la spondylarthrite ankylosante. Quand les anti-douleurs ne pouvaient plus l’aider, il s’est tourné vers une thérapie par le rire qui atténuait la douleur et l’a de surcroît complètement guéri.
Accroît la confiance en soi et une vision positive des choses : Les séances de rire permettent aux personnes manquant de confiance en elles de vaincre leur timidité et de mieux se sentir dans leur peau. Au travers des exercices pratiqués en groupe, les participants s’affranchissent de leurs inhibitions, deviennent plus sociables et plus extraverties. Au départ, certaines personnes peuvent être hésitantes à rejoindre un groupe de rire par peur du ridicule. Une fois cette étape franchie, elles prennent plaisir à participer aux séances, viennent avec des suggestions, et développent ainsi leur personnalité et leurs qualités de leadership. En outre, ces séances influencent de façon positive la vision de la vie et développe la capacité de rire tout au long de long la journée.
Développe les relations interpersonnelles : « Le rire est le chemin le plus direct entre deux personnes » disait Charlie Chaplin. Rire en groupe crée un sentiment de communauté et favorise l’ouverture aux autres. Le fait de « s’exposer » en train de rire à d’autres personnes renforce les liens d’amitié. Il est significatif de constater qu’il est possible et même particulièrement agréable de rire avec des personnes de tous âges, de toutes origines, de toutes cultures,… Le rire abat les barrières et permet de se faire rapidement de nouveaux amis.
Les contre-indications au rire
Il y a peu de contre-indications au fait de participer à une séance de rire. Les femmes enceintes, les personnes asthmatiques ou ayant un problème cardiaque, consulteront toutefois leur médecin traitant avant de participer aux séances. En effet, certains exercices peuvent provoquer une hyper-oxygénation ou une pression sur la paroi abdominale contre-indiquée dans certains cas.
Ce n'est pas parce qu'on est heureux que l'on rit,
mais parce que l'on rit que l'on est heureux.
http://www.clubderirequebec.com/bienfaitssantedetail_html.htm
lundi 9 janvier 2012
BELLE ANNEE 2012
http://www.youtube.com/v/MhAXmPmTvqw